« LES ARTS RÉUNIS» LECREUX que d’habi-tude. M. Louis Ride’ est une bonne recrue pour le groupe des ,,Arts Réu-nis ». Dans cer-taines toiles de M. Henri Guinier aussi, on trouve une manière plus vigoureuse, un effort vers plus de vie et plus d’humanité que dans les oeuvres habi-tuelles de ce peintre. Le Fardeau, qui appelle un peu la comparai-son avec les scènes rus- LECREUX Reliure pour la Vie de S’ François d’Assise, tiques de Lhermitte , en est un exemple. C’est une excellente toile, bien composée et d’un dessin solide. A côté, une jeune Bre-tonne, et Jeunesse sont de bons spécimens des figures doucement pensives par lesquelles M. Guinier attira l’attention. M. Augustin Hanicotte cherche et ob-tient des effets de pittoresque souvent amu-sants dans ses scènes hollandaises : Musique, Kermesse, Retour de pèlerinage, dont le réa-lisme touche parfois à la caricature. Son expression vigoureuse le rapproche de l’école du vieux Breughel. Les dessins en couleur de M. Devambez sont aussi curieux que d’habitude, mais ne suffisent pas à nous faire oublier les jolies toiles que cet illustrateur ironique de la foule avait envoyées l’an dernier. Il y a lit, pourtant, un Métropolitain d’une fine, exacte et fort malicieuse observation, qu’on devrait envoyer à Carnavalet à côté des paysages de Houbron, des dessins de Ménorval et autres. C’est de l’histoire de Paris, cela. M. P. E. Vibert a un tempérament très Particulier, où voisinent un besoin d’expres-sions violentes et une tendance bien nette vers le recueillement et la pondération. Le 1,.3 Reliure pou, La Vie des Abeilles,