L’ART DÉCORATIF V. S iiGOFFIN Étude de fillette que « Les Arts Réunis» eurent l’idée de faire, à leur manière, de la propagande par le fait. Ayant confié leur présidence à M. Gustave Soulier, esprit tout à la fois méthodique et sen-sible, renseigné par une longue fréquentation de l’art et des artistes, ils surent constituer, dès la première année, un groupement qui in-diquait, sans phrases, toute une profession de foi. Je ne ferai pas de phrases, moi non plus, pour dire qu’en trois ans « Les Arts Réunis » ont fait de la bonne besogne, ont tenu ce qu’ils promettaient et sont arrivés à nous donner une des plus attrayantes expositions de la saison, — la plus diverse, en tout cas. Nous y retrouvons cette année encore les artistes qui y furent dès le premier jour, et ce nous est une occasion de mesurer avec netteté leurs progrès. A côté d’eux sont des nouveau-venus nombreux, quelques-uns cé-lèbres , les autres riches d’ambition et d’espoir ; et c’est un ravissement de n’y trouver aucun indifférent. Les artisans du meuble et du bibelot sont, ici, un peu la raison d’étrc; ils sont chez eux, en tout cas, M. Maurice Dufrène plus qu’aucun autre, puisqu’il a su recréer là tout un coin de logis, cadre idéal pour les petites et grandes « choses d’art » usuelles qu’il prodigue avec une verve et une sûreté de goût également inlassables. Tout jeune, M. Dufrène est presque célèbre. Il l’est par l’abondance de son oeuvre, te, BOCQUET Coquemar repom et cisel FIND ART DOC