) L’ART DÉCORATIF GALLAY-CHARBONNEL Au ja M. ‘Bellanger.Adhémar, dont nous avons reproduit le grave et calme Boulogne, ne s’étonnera pas de nous voir le classer parmi ceux-là. Sa facture sobre convient à l’interprétation poétique et re-cueillie de la vieille cité de pé-cheurs, entrevue dans les rougeoie-ments atténués du crépuscule. M. Frédéric Lauth, un bon por-traitiste dont nous avons suivi l’effort consciencieux de ces der-Mères années, montre de grands progrès de facture ; sa manière s’adoucit et s’affine, tout en de-meurant fidèle à une grande so-briété d’effets. De M. Nozal on aimera la Fin de journée en Ca-margue et son ardente tristesse colorée, — trois mots qui s’entre-choquent sans rendre les heureux et harmonieux contrastes réunis dans cette toile, qui est un bon, un très bon Nozal. M. Saint-Germier, qui nous din du Luxembourg montra souvent Venise, a eu le tact de se renouveler à temps ; ses Femmes de Biskra sont d’un orientaliste discret, qui a su se garder des extravagances de lu-mière et demeurer fidèle à une poésiepleinedefinesseetde charme. Et voici encore de la pein-ture de brave homme : Intérieur de paysans à Labaroche (Alsace), de M. Gabriel Thurner, qui, lui, continue à peindre les paysans et leurs logis, parce qu’il les connait et les aime. Que dire encore ? J’adore et j’admire les oeuvres de M. Abel Truchet, si bien peintes et qui nous montrent si fidèle-ment la foule remuante et colorée des soirs parisiens. Mais pour-quoi M. Truchet ne nous donne-t-il pas autre chose, lui de qui nous avons le droit de beaucoup espérer ? Il parait inutile de signaler la présence au Volney de M. Léon Bonnat, de M. William Bougue-reau, de M. François Flameng blII• 1. JOZOX Loo