qui nous ont le plus satis-fait, et si la coloration en est quelquefOis contestable, du moins la composition et les dessins sont-ils presque tou-jours faits avec science et très souvent avec goût. Des fleurs et des feuilles de grande chicorée sont jo-liment groupées en haut d’un papier gris. Les lieurs sont en deux nuances bleu clair, les feuilles sont en gris et en vert d’eau. Bien que le nombre de tons soit restreint, il pourrait peut-être encore être diminue et l’effet reposant de la tapis-serie y gagnerait à notre avis. Le dessin est simple, bien compris et bien exécuté; la composition, malgré les conventions inévitables de l’arrangement, a su rester franche. Sur fond ivoire, la chute de roses d’un seul ton vieux rose avec feuillage en gris bleuté présente, et comme couleur, et comme composi-tion, un ensemble très agréa-PAPIERS PEINTS lipee4 vire eau., . afr: gel, ‘ro » 44e4. 1″ t’ire » v. le ei.., ,eit .• /4-1910411e-ei lie e-l*heedet .1.e1-`119′ lie eeit>4e °r tom- i tre tedîàs4-te 0 .1) — »’— . it c veefr ,e/41,■.ree—AUVACF. (De,in de NP, A. de Courcelles) • LOVATELLI-CuLOMHO 95 Frise ble à Peut-etre souhaiterions-nous pourtant le dessin des roses un peu moins flou et un peu plus personnel. Ces qualités, nous les trouvons dans le papier spécialement fait pour escalier ; il est en quatre tons mauves. Les feuilles et les branches sont d’un mauve un peu plus foncé que le fond, tandis que les fleurs sont d’un mauve extrêmement clair se rap-prochant du blanc avec un léger reflet rose. Le tout est d’un aspect très délicat et très distingué, presque trop délicat pour un escalier; ce motif et ces nuances seraient plutôt à leur place dans un boudoir. Les dessinateurs de la maison Sauvage savent d’une façon générale très bien traiter la fleur et en dégager les lignes décoratives sans lui enlever sa personnalité. Nous avons vu des hortensias bien venus sur un fond blanc bleuté, des clématites un peu trop stylisées peut-être et avec un feuillage en trois tons trop bariolé, des capucines couleur de feu très bien comprises jetant mut leur