L’ART DÉCORATIF .P ( ,L,r a. , :mi b aor,e;i ne se corn-p r en droit qu’isolée , dej , d’un espa-, ‘ lie .e.* la dégage. ‘4We 1)%■– T e I ne _.. k illidialàà 1.e, conditions de l’art (« e ( ,turait être nove avis. ç ha ngent avec les condi-tions de la vie ; mais ce sont toujours ces exigences de la vie aux époques diverses qui ont suscité des formes d’art précises. On ne saurait concevoir d’art en dehors des données de la civilisation am-biante.Tout art humain correspond à tout un mouvement d’idées ; il n’est jamais conçu en dehors de toutes rela-tions. Et par consé-quent, il serait faux de dire que ces rapports venant à changer, l’art cessera d’exister ; il se modifiera, tout sim-plement. Les maisons à loyers étant une néces-sité de l’heure actuelle, elles trouveront la for-me d’art architectural qui leur convient ; ou si l’on aime mieux, leur forme la plus heureuse, la plus apte à remplir toutes le conditions désirées. L’art naîtra de cette perfection à résoudre les problèmes diver ; ce ne sera pas l’emploi de telle ou telle formule d’école, ancienne ou neuve, qui l’assurera. Pourquoi voudrait-on contraindre la façade d’une maison de rapport à n’avoir qu’un aspect indifférent et médiocre ? Les appartements peuvent se différencier d’un étage à l’autre, et ces variations se tra-duisent sur la façade, qui est comme le visage des maisons, le masque étroitement SOCARD Bordure de vitrail moulé sur l’ossature. Chaque construction peut révéler ainsi sa Ilote propre de relief et de couleur. Les bow-windows, en se ren-flant, déterminent des plans divers ; les balcons apportent aussi de la variété. Dans cette maison à loyers, élevée avenue Victor-Hugo, M. Plumet a fait régner au quatrième étage une galerie à arcades, ainsi qu’il en avait déjà donné l’exemple dans de précé-dentes constructions. Nous avons examiné récemment une maison de M. Schœllkopf qui présentait aussi la même caractéristique. Une façade peut donc être par elle-mente variée et intéressante. Quant à l’accollement forcé des maisons les unes aux autres, pourquoi détruirait-il davantage tout caractère architectural. De ce qu’elle se trouve ainsi reliée a ses voisines dans une continuité de pierre, une maison n’en garde pas moins son autonomie rira re, tout comme elle reste libre de dis-poser de son plan. Si l’édifice ne peut avoir la même désinvolture qui lui est permise 62 CH. PLUMET ET TONY SELLA ERSHEIN Grille d’ace FIND ART DOC