L’ART DÉCORATIF M. GIOT lié une saveur nouvelle à la joie précieuse d ‘offri r. On peut voir actuellement dans les ga-leries de l’Art Nouveau, rue de Provence, toute une série d’aquarelles, études fémi-nines et paysages, de M. de Feure. Je n’ai que bien peu de place pour en parler, et j’en suis presque heureux, tant il m’apparaît inutile d’épiloguer autour d’une oeuvre artis-tique aussi harmonieuse, aussi une, dans l’infinie rareté de ses recherches et de ses détails. Je ne connais pas, dans l’art contem-porain, une compréhension plus noble de l’élégance, ni un plus bel équilibre d’imagi-nation et de facultés que chez M. de Feure. Pour ceux qui connaissent l’histoire de ces dernières années, tant d’instants et tant d’efforts donnés au décor de la vie, au souci de récréer le meuble, l’orfèvrerie, les étoffes (ou plutôt de les continuer sans déchoir), il y a un étonnement et une grande joie à retrouver le peintre de naguère, avec