L’ART DÉCORATIF ce concours, qui ne cherchaient pas à se hausser jusqu’à la décoration d’ensemble. De ces derniers, peu nombreux, nous avons retenu la belle frise de M. Detre, dont on connaît la sculpture charnue et sa-un peu ennuyeux, ambitieux et théâtral entre les lignes sèches d’un classique som-maire. Draper une simple boutique d’un pats monstre de rideau de tragédie est de la fausse déclamation. Il faut nous garder de H. BELLERY-DESEONTAINES voureuse. Mirai Pinson, un peu trop popu-lacière peut-être, parait à la fenêtre d’un magasin de s Fleurs et plumes s. M. Bellery-Desfontaines est le seul qui nous ait présenté un essai complet de déco-ration de boutique architecturale. Il a visé à la fois à la ligne et au voyant. Il a bien tenu à ce que la boutique fit e enseigne par une énorme tête de muse hors d’échelle qui se détache de draperies rouges et de la lyre que ses doigts vont faire vibrer. C’est quitter la platitude pour la grandiloquence. L’effort de M. Bellery-Desfontaines n’en est pas moins le seul logique et d’un sérieux intérêt. Mais c’est la boutique de M. Foucquet, rue Royale, avec les compositions de Mucha, qui, étant en place, nous permettra d’étudier sciemment les conditions d’ornementation d’une boutique moderne et une oeuvre vrai- -ment réalisée. ROBERT or Soda. ABEL TRUCHET 32