L’ART DÉCORATIF comme dans tous ses essais de ce gen, s’est butté à la précision un peu lourde son réalisme. Ne voulant ni déformer, nl transposer, ni se contenter d’indiquer, vou-lant être complet, il a dù enfumer son automobile qui roule sur des nuages. L’en-semble est adroit sans être très concluant. Sa patineuse du Palais de glace, ne rencon-trant pas les mémes difficultés, le serait sans doute davantage. Maintenant nous entrons dans la fer-ronnerie, qui trouverait avec l’enseigne une application admirable comme aux siècle, passés îles répertoires de serrurerie du XVII, et du XVIIP sont pleins de modèles superbes , si la potence pouvait être aujourd’hui d’un usage logique et quotidien. La Maison d’art Arnould a réduit le fer au rôle de cadre retenant le tableau de ses entrelacs. Ce n’est pas exactement la potence avec le signe en pendentif, mais le tableau fixe dressé à angle droit du mur comme un écriteau, au lieu d’y erre appli-qué. La potence, ainsi réduite, ne visant pas à s’allonger outre mesure et it etre vue de très loin, est assez conforme à nos règle-ABEL TRUCHET PeTits CNERi3 3o nt RIA H,DECKER ments et à notre physio-nomie édilitaire. L’enseigne pour le ta-pissier Jansen. de MM. Sauvage et Sarazin, et «les Milans «, de NI. .1 adelot , ,,lient deus types ires différents d’un égal inter MN!. Sauvage et Sara-zin ont réalisé une alli-ance du fer et du verre en vitrail d’une homogé-néité très heureuse. Ce sont moins des pièces for-gées que des tiges tordues; d’un faisceau de tiges qui s’écartent et se relient pour se désenlacer et se termi-ner çà et là par de petites feuilles de verre jaune qui imitent ce qu’on appelle la monnaie du pape, trans-paraît en vitrail poly chrome le nom de Jansen. Les tiges noires semblent