cations, en bro-deries qui s’atté-nuent, laissant transparattre l’é-toffe, est une chose exquise-ment hors pair, d’une adorable grâce de science, de nouveauté et de goût. Des chrysanthèmes encore lui ser-vent d’ornements pour un autre manteau ; et après les Japonais même, qui pour-tant semblaient avoir tout pris à la fleur impériale, il trouve du nouveau encore, du nouveau par la nuance plus discrète, le dégradé très doux, et puis, et surtout, par l’exécution et la forme infiniment gracieuse du vêtement. Et M. Yoni, qui est un Parisien, qui n’a jamais été aux Indes, a eu une vision de toilette idéale. La robe autour de la femme, la robe partant d’une ceinture qui enchâsse les hanches, s’en va en plis ailés, LA TOILETTE FÉMININE Éventail brodé à peine alourdis de broderies légères, flotte autour du corps qui garde toute la splen-deur de la nudité ; et en son amour du corps féminin, pour lequel il exécute de si jolies choses, Yoni a eu l’exacte vision des mystérieuses bayadères sacrées, splendide-ment dévoilées sous leurs gazes brodées, le buste nu assoupli en danse lente devant la divinité. PErrvcr, B. KM.GEORGEVITCH. rr:ranuaiou Volant de robe