L’ART DËCORATIF SAURE!. ET M’ADMIT l’autre de sa feuille, d’un grand effet. Nous y voyons une Mis Je plus tout ce que le refit et ringén ni obtenir, dans une composition décora-tive,d’élémentsd’une simplicité même ba-nale. Cette observa-tion s’applique aussi à une autre étoffe dont le motif est une plume de paon. Sty-lisée et rehaussée de fils d’argent, elle orne seule, avec des bandes d’une courbe très élégante, le fond bleu turquoise de ce tissu. I nfinimentplus riche, mais aussi plus compliquée, est l’étoffe en vert Nil sur laquelle brillent de leur éclat d’argent des bouquets d’au-bépine. De petits festons de fleurs et de feuilles convié-tentl’ornementation. Nous mention-nerons en dernier lieu l’étoffe qui nous a le plus satisfait. Elle est d’une grande sim-plicité. Sur un fond uni gris perle s’entre-lacent des branches de laurier-rose. La fleur et la feuille sont traitées avec un grand sens décoratif: sans être très ii l isees, elles ne sont cependant pas une imitation servile de la na-ture. Le rose des fleurs et le vert des feuilles, très atténués l’un et l’autre, se marient admirablement avec le gris clair du tissu. Le dessin, sans être très petit, est cependant suffisamment serré pour supporter les coupures et conserver, même dans les morceaux dedimensions très réduites, le caractère de l’ensemble. Nous souhaitons de retrouver tou-jours dans les étoffes d’ameublement ces conditions réu nies qui les rendront parfaites: originalité du motif d’orne-mentation, sens décoratif dans la façon de le traiter, dessin suffisam-ment serré, sobriété et harmonie dans le choix des couleurs. J. BRAJISON. CORNILLE FRÈRES (Dessin de BoED 38o