rgitétarn à l’infini sur les longues tentures et les grands canapés d’un salon -l’apparat fatiguerait vite I oeil et contribuerait à rapetisser l’ensemble. De même, telle ou telle nuance pourrait admirablement se marier avec les boiseries environnantes, dont le con-ierait perdre à telle juste toute sa suavité. Mais nous sommes par-tins plus exigeants encore. Nous souhaiterions que les tentures de notre salon se lissent discrètes et envelop-pantes, entre chien et loup, l’heure de la causerie in-tim:, et nous les voudrions riches et somptueuses pour nos soirs de réceptions, à l’éclat des lumières. L’étoffe de notre fauteuil ne devrait pas trop jurer avec la tris-tesse de notre habit noir et nous lui en voudrions d’autre part de ne pas mettre en ,ORNILLE FRÈRES (I,c,5tn de Sirna4) ÉTOFFES D’AMEUBLEMENT PLLES sont fort nombreuses, les L— conditions auxquelles doivent répondre les étoffes d’ameuble-ment ! Elles sont nombreuses et quelquefois presque incompatibles. Les étoffes doivent s’harmoniser avec les dimensions de la pièce, sa destination, son mode d’éclai-rage, le caractère des meubles et la couleur du bois de ces meubles. Un boudoir de dimensions très restreintes, garni, par exemple, de petites chaises, supporterait diffi-cilement une étoffe mémo fort belle , mais d’un dessin très large et très développé, tandis qu’un petit motif très simple se 374 CORNILLE FRÈRES