L’ART DECORATIF Pendule (porc rl.rinr� marquent davantage les prédilections de la maîtresse de maison. Celle-ci a pour son « chez elle » des coquetteries ana-logues à celles qu’elle a pour elle-même. Mais dans les phénomènes de la mode, il faut distinguer des classes di-verses, et cela pour les arts du décor comme pour le costume. Il y a modes et modes, c’est-à-dire qu’il y a des modes qui, malgré ce qu’elles peuvent avoir d’éphémère, ont de la logique et se rattachent à toute une évolution d’idées ou d’habitudes; il en est d’au-tres qui n’ont qu’un caractère purement accidentel et capricieux; ce sont des engouements d’une heure, suscités, par exemple, par telle pièce de théâtre à succès, qui nous ramène pour un instant à telle époque et influence nos façons de nous vêtir et de nous «situer». Certains retours à l’Empire, au t 83o ou au byzantin n’ont eu d’autre cause que les costumes et les décors étalés sur la scène. Quand un objet obéit à des raisons logiques qui l’ont suscité, on peut même dire qu’il ne sera jamais démodé. Une price du jour que les objets de parure; et la pa- femme qui arborerait aujourd’hui un authen-rare ne s’applique pas seulement à la personne, tique bijou des Pharaons ne paraîtrait point elle n’est pas seulement article de toilette, — ridicule ; et les sveltes Tanagras que nous figure d’un chapeau», comme dit Molière, ou posons sur nos meubles ne prennent guère bijou; elle se répand sur tout l’entourage on se un air antique. L’ART NOUVEAU 01NG (Coguis de Inès) 348