L’ART DÉCORATIF se ré s’ë le le plus à vif — le vestibule et l’escalier — nous ramènent à la conception générale des gothiques encore une des sailles traditions de notre art — avec un sentiment nouveau dans la proportion des courbes, moins aigués, d’un tracé plus large. Une frise d’iris, enlevée dans la pierre même, suffit nt parer la muraille souple de l’escalier, que borde une rampe de fer l’orge d’un dessin extrêmement gracieux. La ferronnerie occupe une grande place dans la décoration réalisée par M. Schœllkopf. M. Émile Robert s’est plus que jamais révélé dans son exé-cution le maître que l’ont sait ; c’est à peine si l’on peut trouver aux fleurs d’iris une sensibilité trop nerveuse, qui gagnerait peut-être à rester davan-tage dans la fermeté des grilles et des rampes. Mais il est bien difficile de tracer une limite sur ce points. Nos illustrations permettront mieux de dé-Vestibule tailler les mérites divers de ces motifs d’ornement qui rentrent dans l’architecture voulue par M. Schcellkopf. Le fer robuste et la pierre nue, tels sont les principaux matériaux qu’il a mis en oeuvre dans sa construction. De ces moyens sévères il a tiré d’excellents partis. Grâce à l’éclairage bien distribué, aux courbes, aux modelés, rien de froid ne subsiste dans l’effet architectural. Le souci de certains menus détails, de soupiraux ou de balcons, ajoute un trèsgrandcharme de bonne préciosité. L’ensemble est décoratif en même temps qu’architectural; il y a unité de sentiment et de discrétion. En mettant à part les ré-serves faites sur la façade on pourrait dire que M. Schœll-kopf a fait une oeuvre de conciliation, œuvre très saine, montrant qu’un bon moder-nisme n’a rien d’outrancier. GUSTAVE Sourffios. SCHŒLLIWPF 326 Rosace