L’ART DÉCORATIF pourvu que cette nouveauté n’ait rien d’otlus- que nous pouvons avoir de la forme et du quant et qu’elle s’insinue en douceur. On décor, s’il reste mesuré et sincère, nous est m’a conté qu’une personne, ayant reçu un instinctif et que nous ne pouvons nous en cadeau d’un adepte des tentatives nouvelles, extérioriser assez pour en apprécier exacte-exprima sa reconnaissance de ce qu’on ne ment la particularité. Ce n’est que plus tard, lui avait rien envoyé de « moderne ». Le lorsque le goût a sensiblement évolué, qu’on perçoit le signe dis-tinctif qui fait date. Il en est ainsi dans les modes: ce n’est qu’en feuilletant après des années les vieilles gravures que nous remar-quons les déforma-tions de la silhou-ette féminine selon les toilettes du jour, les amplifications ou les effacements. On peut méme dire qu’il en est ainsi pour, toute la produc-tion d’une époque. Sous Louis XV, on n’a jamais cherché à faire du «Louis XIV» ou du «Louis XIII mais on n’a pas cherché davan-tage à faire du «Louis XV» : on a suivi ingénuement sa pente naturelle; on a fait de l’art moderne sans affi-cher qu’on en faisait. • Nous avons mal-heureusement au-jourd’hui l’inconvé-nient de l’étiquette commerciale, qUi pousse à la formule faussée. Tous les in-venteurs de «modern style » ne sauront trop être rendus responsables de la déviation de sens qu’a subie le mot « moderne » auprès d’une grande partie du public, qui veut y voir à toute force quelque chose de baroque et de contourné, alors que notre style authen-tique aspire au contraire à mettre toute chose à sa place, à n’apporter d’excès en rien, à se laisser en tout guider par l’ordre et la SCIKELLI