L’ART DÉCORATIF L. MAGNE l’en 1 lire arcatures. des roses de Noël, des glaïeuls occupe:II la base des panneaux, formant une bande colorée d’où se détachent, comme de légère. arabesques, des plantes grimpantes, volubilis, chèvrefeuilles, capucines, garnis-sant un fond sur lequel brochent des sujets tirés des litanies. Ils sont comme le com-mentaire des vitraux consacrés à la vie de la Vierge et qui occupent les cinq fenêtres absidales. Les cinq verrières étant isolées par des trumeaux étroits, l’artiste auteur des compo-sitions, Marcel Magne, a cherché à obtenir un effet d’ensemble, tant par la pondération symétrique des différents sujets que par l’é-quilibre des valeurs de coloration’. Au centre est P « Enfance de la Vierge Sainte-Anne guide ses premiers pas dans la vie au milieu des épines qui se dressent sur sa route. L’Enfant serre sur son coeur le lys dont la pureté lui servira de sauve-garde et d’emblème. Au fond se dresse le Calvaire qui sera pour la Vierge l’épreuve suprême. Dans le haut un ange tient l’ins-cription : « Virga Jesse forait ». En partant de la verrière du centre, sont Nous rappelons à nos lecteurs que nous avons reproduit ces verrières lors de l’Expo-sition universelle, où-elles ont figuré (août r9oo, p. 182-183). 2 96 à gauche la « Présentation au Temple » et l’Annonciation»; à droite la « Naissance du Christ » et « l’Assomption ». L’artiste a cherché à grouper ses person-nages de manière à bien remplir la forme longue et étroite des fenêtres, respectant la tradition dans le choix des figures, mais sans s’astreindre, ni à des dispositions, ni à des formes caractérisant des époques antérieures. Il a simplifié le caractère des figures Four les mettre à la portée de tous, montrant dans la Vierge d’abord une fillette, puis une femme du peuple, plutôt qu’une souveraine inaccessible. La même préoccupation l’a guidé pour la décoration des bordures dont les fleurs, lys, roses, oeillets, donnent comme dominante la note blanche. Dans un même sentiment d’harmonie et tenant compte du fond sur lequel se dé-tachent les verrières, le peintre les a conçues dans une gamine de colorations bleues et violettes, divisant les tons vifs, le rouge, le jaune orangé, le vert, pour donner quelques notes chantantes dans cette harmonie douce qui fait valoir les tons d’ivoire des chairs. Le regretté peintre – ver-rier Lepré-vost et M. Laumonneric ont été les col-laborateu rs dtt peintrc pour l’exécu-tion. Les ver-rières du ‘Iran. sept entou-rant le mai-tre-autel sou: conçues dm, un esprit dif-férent. Ce sont les sym-boles du Christ dans Pégliseprimi-tive, l’agneau art milieu des gerbes de blé, le paon, l’oi-seau des, Pa-radis au mi-lieu des pam-L. MAGNE ( Chandelier