traditions ar-tistiques ne cessent de le révéler. C’est une oeuvre analo-gue que pour-suit, dans la création de ses pièces diverses d’usage ou di décor, 1..1 de la Céra-mique de Flo-rence. ; La décora-don des faïen-ces italiennes est générale-ment traitée en couleurs franches et simples ; le jaune, le vert, le bleu, le brun y dominent. La forme en est élégante, bien proportionnée, mais s’en tient à certains types généraux ; la conception du revetement ornemental occupe assurément plus l’artiste que l’invention d’un moule personnel. L’ART DÉCORATIF L’ART DE LA CÉRAMIQUE Faïences cela a été hérité des ancêtres ; c’est bien le métier d’autrefois que l’on a voulu reprendre, mais ALI veut y appliquer notre esprit d’au-jourd’hui, qu’enchante un décor un peu moins héraldique et chimérique, une obser-vation plus minutieuse. plus amoureuse de L’,EMILIA ARS Col Nous voyons assez qu’il en est de même la nature, des mouvements des plantes et dans le parti adopté par l’Art de la Céra- des animaux, bien qu’elle aboutisse parfois inique. Terres, couleurs, techniques, tout à un rendu plus synthétique, qui systématise 76