L’ART 1)1, 1.5 ,11t L’EXPOSITION DE TURIN LA CONTRIBUTB)N ITALIENNE NOUS nous réservons de montrer dans un article suivant les importants ouvrages de grès réalisés par la Société de l’Art de la Céramique , qui intéressent à la fois l’architecture et la sculpture italiennes : les céramistes ont eu là pour collaborateur l’un des sculpteurs d’Italie sur lesquels on doit le plus compter, M. Trentacoste, dont les oeuvres sont empreintes à la fois d’une déli-catesse de sentiment et d’une vigueur d’ex-pression tout à fait caractéristiques. Ce n’est pas d’aujourd’hui que la déco-ration céramique des monuments existe en Italie : dans notre précédente étude, nous avons nous-même rappelé les frises en haut relief coloré de l’Ospedale del Ceppo, à Pistoia, dues aux della Robia. Le comte Giustiniani et M. Galileo Chini, qui sont à la tete de l’Art de la Céramique, à Flo-rence, ont renouvelé ces procédés au moyen des terres de grès, inusitées jusqu’ici dans leur pays et dont ils ont emprunté la technique à divers ateliers européens, en particulier à ceux bien connus de chez nous, qui ont été les premiers dans une voie de rénovation complète. On sait les efforts que résument les noms de MM. Bigot, Delaherche, Dalpayrat, Lachenal, Muller, Pilli vaut et de l’ancien atelier de Glatigny. races Nous voulons suivre aujourd’hui l’Art de la Céramique dans un domaine plus traditionnel de l’industrie italienne, celui de la majolique, de la faïence décorée. A vrai 1,10′ 1)1, 1, C1)11