L’ART DÉCORATIF Vautour à tête blanche à quoi le peintre a voulu prétendre. Où dtrouverait-on en effet plus de séduction que dans ce corps souple et tut peu grêle penché en avant dans l’attitude que rêve le poète : Meme quand elle marche, on croirait qu’elle danse, et combien M. Auburtin manifeste encore la délicatesse de sots inspiration en ce groupe, reproduit ici, de deux femmes si caractéris-tiques par l’accentuation de leurs gestes, et qui dansent star le rivage en s’enroulant de leurs longs voiles. Ce n’est certes pas ici que l’on pourra se plaindre de se trouver devant du déjà vu, car la tentative est aussi nouvelle qu’intéres-sante, et avec les dessins et les tableaux qui composent cette série, il y attrait lieu pour le peintre de faire une exposition des plus intéressantes et qu’une pensée, une volonté d’art uniques inspireraient toute. Tels sont quelques-uns des aspects sous lesquels se manifeste plus récemment le tillent de M. Auburtin. J’ajouterai, quoique le succès n’apporte tien pour nous à sots mérite, que t’artiste, grace à cette belle facilité et cette superbe abondance que je signalais plus haut, a vu son œuvre figurer en ces dernières années dans les expositions les plus diverses. J’ai dit un mot de ces succès un Allemagne, ne pouvant faute de place ci:, les opinions des écrivains de la-bas. Lest encore aux expositions de Nice, de Nantes et tout récemment de Dieppe, à la libre Esthétique de Bruxelles, au Salon de Gand que l’on retrouvera le peintre de la mer avec sa large technique et ses nobles envolées, et que l’on se laissera transporter par lui, hors de la vie d’aujourd’hui, vers des édens de rêve et de joie….. HENRI FRANTR. Étude d’algue,