L’ART DÉCORATIF FRITZ ENDELL l’émulation des fabricants ; et au dernier Salon de la Société Nationale, M. Baeyens et M. Duvinage nous présentaient des élé-ments de décoration que nous avons recueillis. Le premier, dans sa frise des Maraudeurs, oit des gamins vont dépouil-ler les branches d’un cerisier , nous fournit un modèle qui peut être exécuté au pochoir, c’est-à-dire que tout amateur un peu habile peut en tirer parti pour son propre compte, et dé-couper le patron néces-saire à sa reproduction. Quant à M. Duvi-nage, il a conçu son panneau d’écoliers en ébats , Le Bonheur de vivre, pour être exécuté en tapisserie ; à vrai dire, on le concevrait peut-être mieux en lithogiaphie, de façon à être placé dans les chambres d’enfants. Le sujet est d’intérêt un peu trop spécial pour trouver asile dans les pièces que l’on enrichit de tapisseries mu-FRISE raies. Il est vrai que le terme de tapisserie a pris quelque extension en ces dernières années, grâce à des essais récents; il me souvient que M. Préaubert donne ce nom à 41.4 se+ * ê 0* • • 051:YENS LE MARAUDEUR (FRISE) ses tentures, d’un relief velouté sur fond métallisé. Avec ce procédé-là, qui est écono-mique et très décoratif, car il apporte plus de chaleur d’aspect que le simple papier, on verrait très bien traduit le panneau de M. Duvinage. LOVAI, I I FRISE