L’ART DÉCORATIF on vient de primer les maisons construites par M. Lavirotte, an, avenue Rapp ; par M. Fiquet, 38 et 40, rue Condorcet; par M. Labrot, 4, rue de l’Abbaye ; M. Dupornmereulle, oui, boulevard Saint-Germain ; M. Noé’, rue des Saussaies (pour la Société Saint-Gobain); Pasquier, 201, boule-vard Saint-Germain. La commission du concours se composait cette année de MM. Ballière, Quentin-Bauchart, Tour-nade, Caron, Froment-Meurice. MGustave LAROUMET ayant dû renoncer, en raison de son état de santé, à écrire le rapport général dont il avait été chargé sur les lettres et les arts à l’Exposition de Iwo, c’est notre collaborateur, M. Léonce Bénédite, conser-vateur du Musée du Luxembourg, que l’on a prié de rédiger le rapport général sur les arts. Nul choix ne pouvait être plus heureux, et l’on est d’avance assuré de fintérét que présentera ce rapport sur le mouvement général des arts, tant dans notre pays qu’a l’étranger. SIGNALONS, parmi les achats de l’État au Salon des Artistes Français Peinture: La Paresse, du sculpteur Antonin Mercié ; Relevailles, de M. Ernest Laurent; Et Tango, de M. Berges; la Veille de Noël à Beth-léem, de M. A Buffet; Venise, le Rialto, de M. Godeby; Portrait de Benjamin Constant, de Mu’ Delasalle; l’Étude, de M. Tony Robert-Fleury. Sculpture Nymphe de Diane, de M. Rispal; Diogène demandant l’aumône à une statue, de M. Grosjean ; les Rameaux, de M. Laporte-Blairsy; la Forme se dégageant de la Matiere. de M. Gus-tave Michel; la Bénédiction de tateul. de M., Girardet. A la Société Nationale Marguerite et Violette, de MIR Breslau; Non munis Morfal., de M. Vic-tor Nous ; La Retraite, de M. Pierre Lagarde Derniers Rayons, de M. Gaston de Latenav Por-trait de mon père, de M. Paul-Albert Laurens ; Après-midi d’automne, de M. Albert Lebourg; La Table, de M. Le Sidaner; La Partie de billard, de M. Prinet; La Gare, de M. R. Ulmann ; et la Tête de femme, en bronze, de M. Camille Lefèvre. A son tour, la Ville de Paris a acquis à la So-ciété des Artistes Français : La Proclamation de la République en 1848, de M. Jean-Paul Laurens; L’Automne, de Mf• Dufau; A midi chei- les pay-sans, de M. Désiré Lucas; Enfant malade (sculp-ture;, de Mnt Girardet. A la Société Nationale : Messe basse en Bre-tagne, de M. Charles Cornet; Sieurs quêteuses, de M. Lucien Simon; Trois bons amis, de M. Jean Veber; Meissonier a cheval (bronze), de M. J. Froment-Meurice. La Commission a décidé également d’acheter une reliure de M. Kieffer. Quant au Conseil général de la Seine, il s’est approprié, au Salon dit s Officiel », Le Repos du Faune (fontaine), de Badin; et dans l’autre en-ceinte, Le Coltinenr haut-relief), de Fagel. C’EST AU GRAVEUR Pater qu’a été demandée la médaille de l’Exposition d’Hanoi. A l’avers, M. Patey, par un groupe allégo-rique de deux figures féminines se détachant sur un ›nd formé par les chantiers en pleine activité de ‘Exposition d’Hanoi, a exprimé cette pensée: Indo-Chine se réveille à l’appel de la France qui, a protégeant de son drapeau, l’invite à entrer par e travail dans la voie du progrès. Au revers, a médaille est disposée en triptyque horizontal, e compartiment du haut portant une vue pano-ramique de l’Exposition, celui du milieu un car-touche entouré de fleurs du pays qui recevra le nom du titulaire, celui du bas une vue du pont d’Hanoi. L’exergue, très simple, est, à l’avers : Indo-Chine française » ; au revers: Exposition d’Ha-noi, tpoz,, NE INTÉRESSANTE innovation: La Plume ouvre dans sa galerie, 31, rue Bonaparte, un Salon permanent, dont l’entrée sera libre, sauf un jour par semaine. Aucune commission ne sera perçue sur la vente des oeuvres, dont le produit intégral sera versé chaque mois entre les mains des artistes adhérents, qui auront seule-ment à verser une cotisation de So fr. par an. L’exposition sera renouvelée tous les mois. L’ASSOCIATION de l’Art Sacré, fondée pour l’en-seignement des arts appliqués au culte, et qui a son siège rue Bonaparte, 53, ouvre une école dont le but est de faciliter à certains ecclésiastiques, envoyés par leurs évêques, des études spéciales qui leur permettront de remettre l’art chrétien en honneur, et d’éviter les hérésies déshonorantes que l’on voit commettre de toutes parts. Le programme des études est excellemment arrêté. C’est la meilleure réponse que l’on puisse faire à un conseil de fabrique rétrograde, expul-sant de leur tribune les chanteurs de Saint-Gervais. LCOMMISSION chargée d’organiser les expositions du Musée Galliera a décidé de donner chaque année une exposition spéciale. L’année pro-chaine viendront les ivoires et médaillés, puis les papiers, les étoffes peintes et les affiches, les meubles, etc., de manière à parcourir entière-ment le cycle des arts industriels. 2.18