par sa raideur que nous par notre aménité. Le vitrail était assez abon-damment représenté aux Salons par MM. Grasset, Laumonnerie, de Feues et d’autres. Les com-positions de ces vitraux étaient la plupart à figures; c’est dire que leurs auteurs se préoccupent plutôt d’emplois plus ou moins monumentaux de leur art que de son apiilicalion courante aux L’ART DÉCORATIF est celle des hommes qui cons-iii prennent leur temps. Indépen-damment de connaissances tech-niques qui mettent à sa dispo-sition une belle variété d’effets chauds et neufs, M. Socard possède le (Ion plus rare d’un sens juste des convenances dé-coratives; ses travaux respirent le modus in reluis, la qualité suprême en ces choses. Tout cela s’observe dans le vitrail LUCIEN LLAa intérieurs. Parmi les exceptions, il faut citer un vitrail d’appar-tement de M. Socard (reproduit ici) dont la composition florale est extrêmement heureuse il serait diflicile de mieux conduire les lignes, de mieux distribuer les masses, de mieux répartir les clartés et les opacités. M. Socard, qui fut un élève de Grasset, si je ne me trompe, s’est spécialisé depuis dans l’art du vitrail, avec l’ambition d’y devenir un producteur, la -plus louable de toutes, car elle LUCIEN CAILLA. 212 LUCII,N GAILLARD floral dont je viens de parler, de même que dans une série de deux ou trois compositions à figures exposées également ta Salon et dont nous reprodui-sons une. Dans celle-ci, la li-gure, l’arbre, les plans du pay-sage gardent un bel accent de vérité dans l’extrême simplifica-tion qu’impose la transposition de l’image en vitrail, ainsi que cela doit être quand la décora-tion est en même temps une peinture de la vie. Parmi les travaux sur cuir