carré de bois. Monsieur Brindeau de Jarny l’a com-pris. J’ai déjà dit quelques mots l’autre fois du balcon en fer forgé dessiné par M. Schœllkopf et excellemment exécuté par M. Robert. Nous le reproduisons aujourd’hui. Le dessin de ce balcon est des meilleurs en son genre; donc , des meilleurs tout court, puisque tout le monde aime ce genre. Oserai-je dire que je ne partage pas le sen-timent des autres ? Je ne peux nie faire à l’idée que dans le fer, dans le métal dur et froid qui fut pendant quatre BLANCHE LAUZANNE mille ans l’instrument de la terreur, de la guerre, des supplices, de la mort, dans le puissants auxiliaire dont notre civilisation a fait l’activité des voies qui sil-AOUT 1902 BUVARD, CUIR CISELÉ. lonnent le monde, la docilité des machines qui travaillent, la majesté des constructions immenses, je ne peux me faire à l’idée qu’on ne voie que prétexte à chi-poter les petites gentillesses d’un bibelot d’étagère. Lui faire réciter, à peine avec de légères différences de dia-lecte, les mêmes madrigaux qu’aux plus aimables ma-tières est plus que déplacé : c’est choquant. Je reconnais volontiers que la ferronnerie de M. Schsellkopf fait le pos-sible pour éviter que ses feuillages et ses fleurs rap-pellent trop la garniture d’un chapeau ; niais c’est déjà trop qu’il y en ait. Les dessinateurs anglais contemporains ont senti l’in-convenance de faire joujou du fer sous prétexte de déco-ration; ils ont tracé — parti-culièrement M. Harold Smith — de belles ferronneries qui se composent principalement de barres droites et acces-soirement de barres ployées; elles ont la noblesse des or-donnances harmonieuses et le caractère de force froide qui doit rester celui du fer. L’Anglais est mieux servi ici 4/* eFeN (Mek.o./ R. SOCARD VITRAIL (FILLETTE AUX OLIVES) 211