L’ART DECORATIF CIL PLUMET ET TONS SELMERSUEIM GUERIDON chose, c’est la «chambre à coucher de gar-çotlt, de M. Biberfeld, de Berlin, où l’on sc croit transporté dans une antre de sorcier, avec ce lit taillé dans un bloc énorme, cette lanterne faite de figures d’épouvante. Les cauchemars doivent nicher là à leur aise. Vraiment, jusqu’où la recherche du thème philosophique ou poétique nous entraînerait-elle ! Quelques meubles isolés n’en valent pas moins d’être signalés cette collée, à côté des ensembles ceux de M. Gallé, qu’il est sou-vent dommage de voir couverts de précieuses marqueteries, leur donnant ainsi une signifi-cation d’s objets d’art,, qui fait craindre de les utiliser; ceux de M. Gaillard, dont on connaît la sérieuse construction; un meuble à médailles et à collections de M. Angst, qui est l’élève de M. Dampt et qui a excellem-ment profité des leçons de son maître: c’est lit un exemple qui touche à la perfection; une table élégante et très sobre de M. Hé-rold, avec ses coins assouplis ; les lits de cuivre de M. Th. Lambert, très intéressants modèles d’une technique peu exploitée; le fauteuil et l’horloge de M. de Feure, où l’ornement devient trop recherché et fouillé: il faudrait craindre le maniérisme, car l’ar-tiste a trop de valeur pour s’y abandonner. Notons enfin un meuble à décor végétal de M. H. Delisle; et, du côté des Artistes Français, une table à thé de M. Albrizio. s-vvr, SOULIER. 172 PIERRE SELMERSLIEIM MEUBLE DE BUREAU (.c.éc.aé par Ausseur et 11,) FIND ART DOC