JUILLET 1902 chis, les légers reliefs de sculpture venant af-firmer la construction, la division intérieure des panneaux. La chaise, au dossier trop droit, et où les appuis qui relient le siège au dossier semblent détachés de la construction et accessoires, est moins heureuse. Ajoutons que les panneaux de laque, encastrés dans le bois, donnent un effet peu franc: on ne sait si l’on a affaire à du cuir ou à du carton-pète ; et c’est là peut-être une impression à éviter. On parlait beaucoup, depuis quelques années, dans les cercles d’artistes, des oeuvres qu’exécutaient pour la décoration et l’ameuble-ment de la villa de M. le baron Vitta, à Eyian, des artistes tels que Besnard, Chéret, CH. PLUMET ET TONV SELMERSHEJM Bracquemond, Alexandre Charpentier. Une salle a été réservée cette année à M. Villa pour exhiber une partie de cet ensemble dé-coratif, et le résultat ne semble malheureuse-ment pas en rapport avec tous les efforts dépensés. L’impression sépulcrale de ce mo-bilier d’ébène nous porte peu au charme tout d’abord ; puis la cheminée surmontée du haut-relief enluminé de Falguière nous pa-171 CHAMBRE A COUCHER OMM DE PADDOCK) rait avoir trop de rapport avec les traditions de la rue Saint-Sulpice. Le piano sculpté par A. Charpentier et peint par Besnaed n’a pas beaucoup plus de séduction: cette frise peinte, entourant la caisse, ne fait pas assez inté-grait:Tl-lent partie du meuble lui-même. Mais ce qui peut encore mieux montrer ce que peut être un effort avorté, lorsque le sens commun lui-même règle pas toute