pour la Chambre des députés, sont d’un louable esthétisme décoratif. La Nymphe de Diane de M. Rispal est har-monieuse et élancée. La Béné-diction de l’aïeule et L’Enfant malade de Mu. Berthe Girardet s’agrémentent d’un sentiment intime. Les Vierges Folles d’Icard plaisent par leurs pro-portions et leurs courbes. Dans le Monument à Gounod, M. A. Mercié a dis-posé trois figures symboliques tirées des oeuvres du maître, ‘ auquel elles apportent ainsi l’hommage de sa propre popu-larité. L’idée en est excellente et transposée sculpturalement avec la conscience et le savoir ordinaires de M. A. Mercié. Le Monument à Louis Fran-cais par M. E. Peynot est JUILLET 1902 MIGUEL tuas & FABRECA P. GASQ DIANE (MARBRE 165 MÉLANCOLIE (MARBRE) une des bonites choses de ce Salon. Deux muses sont là, près du piédestal, l’une voilée comme les soirs et les crépuscules attendris, l’autre nue, frêle et fraiche comme l’aube. Peut-être le sculpteur a-t-il voulut évoquer ainsi les deux moments du jour les plus chers au paysagiste. Du même un monument patriotique important. Je note, avant de terminer, L’Apôtre par Raoul Larche, un Faune surpris par M. J. V. Badin dans un aimable et souple repos, Le Monument à Charles Mathieu par Corneille Theu-nissen, le Monument à Pasteur- par M. Paul Richet’, Le Chant de Wotan par M. Gailliard-Sansonetti, un beau torse nu par M. A. Boucher, de très vivants bustes en cire teintée par M. Ludwig Guignes, les Musiciens et Chanteurs des rues de Jean Tarrit, une naïve et mignonne Bretonne de M. Lapone – Blaisv, le bas-relief de pâte de verre d’Henry Cros et les ensuis de MM. Paul Dubois, Louis Latour, Darbefeuille, Bénet, Maxwell Miller, A. Bloch, Eldh et Couteilhas. YVANHOC RAMBOSSON. 20 FIND ART DOC