L’AkT D1CORATIF corps enchevêtrés. Floréal par M. Ganivet est d’un blond modelé. Les Hàleurs de A. d’Houdain sont bien disposés et l’Hallali de M. Édouard Mérite est une chasse au cerf une main sous le jet de la source et approche ses lèvres avides : « Par pitié pour ceux qui ont soif, Éros, fais- couler cette source du rocher.» Le Lierre de M. Loiseau-Rousseau ne manque pas d’habileté. M. Vermarc dans le Rhône et la Saône fait contraster avec un Rhône musclé et impétueux une Saône re-posée et languissante qui lui tend les bras. M. Gasq nous offre un buste de Diane très éveillé et d’un fier élan , figure frémis-sante, aux seins de vierge, à la chevelure dénouée aux vents des forêts. Le Buffon de M. Jean Carlus est d’une juste coloration obtenue par l’équilibre raisonné des masses, par l’exactitude du modelé et par un en-semble sans morcelle-ments et sans trous. La décoration monumentale de M. Récipon destinée au Panthéon, La Famille, La Loi, est largement établie, avec une science sûre. M. Gustave Michel fait preuve d’une concep-tion robuste dans La Forme se dégageant de la Matière. Voici de M. Miguel May, dans un capricieux arrangement d’étoffes, un buste de femme, accoudée le menton dans la paume gauche et le bras droit horizontalement posé. Une légère songerie flotte sur ie visage sympathique. Cinq fillettes sont grou-pées dans le marbre par M. Hippolyte Lefebvre. Ce sont de Jeunes aveugles. La vie s’est concen-trée dans leurs mains prudentes et leurs oreilles sont à « l’affût continu des sons qui les renseignent sur le monde visible. Le tout est très bien composé et la lumière en est intéressante. Les deux bas-reliefs L’Automne et L’Hiver commandés à M. Constant Roux A. BARTHOLOME FRAGMENT D’UN TOMBEAU pleine d’entrain et d’inattendu. M. Fernand David a mis beaucoup de couleur dans son violoniste et M. Champeil a fort idylli-quement traité son Printemps de la vie. Sur une jolie phrase de Théocrite, Demagnez a édifié une aimable Source d’A-mour. Une jeune nymphe mi-devêtue glisse .64