JUILLET 1905 SEICER-SIMESON RESTE DE W.• R. ET SA FILLE intérêt, pour le renom et la prospérité dudit atelier, a faire accepter ses élèves même avec des oeuvres inférieures, j’aurai mis le lecteur art courant de quelques-unes des causes les plus flagrantes de la médiocrité progressive du Salon des Artistes français. A la Société Nationale, c’est autre chose. Un homme domine toute l’exposition de la hauteur de son génie. La beauté des créa-tions de Rodin est telle que leur simple ex-position fut par elle-même une révolution. Malheureusement, beaucoup ressentirent le coup de foudre qui enthousiasme, sans com-prendre pourquoi cette oeuvre était si émou-vante. Ils crurent découvrir le secret du grand sculpteur dans des déformations en dans d’anormales attitudes. Ils se trompè-rent, et si l’on veut se rendre compte du danger d’une influence mal comprise, il n’y qu’à contempler à la Société Nationale des envois comme le Verlaine de Nieder-hausern ou le monument de Bourdelle sur la Guerre de r87o-71. J’aime beaucoup Bourdelle. J’ai toujours défendu son art et sa sincère passion, mais je crois devoir à son talent d’avouer en toute sincérité mon opinion. Son monument est l’erreur d’une 57 belle intelligence et d’un sculpteur qui, j’en suis persuadé, ne fera pourtant point mentir l’espoir mis en lui. Voyons le sujet Tandis qu’une femme brandit un drapeau déchiqueté par l’action de la bataille, un cuirassier de rêve, le sabre haut, un poing en avant, s’élance; un homme nu tombe dans la lutte, piétiné; un autre com-battant, colosse de chair affolé et reniflant le combat, se prépare à frapper l’ennemi d’une arme inutile réduite à un tronçon. Il y a en tout ceci beaucoup de mouvement, de vi-gueur et de flamme, et cependant les fautes DALOU LABOUREUR