L’ART DÉCORATIF veau venu qui dIbute par un coup de maitre. Excellemment exécutées en mosaïque, les décorations de ces reliures sont solidement campées sur un dessin largement tracé, prét•k. concis, sachant ce qu’il veut et pourquoi il le veut. Comme couleur, quelques tons vigoureux, connaissant E secret de tirer Viril sans besoin de minauderies ut de ma-noeuvres de la jupe. Il m’a paru que les compositions sont de mains diverses ‘indé-pendamment de celle signée Villette que nous reproduisons) , triais la plupart dé-notent une étude intelligente des pro-cédés de composition allemands : chose fort louable, car quoi que nous puissions penser H. DUBRET .54 du goût de nos voisins, nous ne pou-vons tenir pour quantité négligeable leur persévérante application à se rendre compte des principes du dessin décoratif, à aller art fond des choses, à découvrir le terrain so-lide sur lequel l’arc MinOr et l’art industriel peuvent bâtir sans crainte de n’édifier que des châteaux de cartes. M. Kieffer parait avoir compris cela, et je me trompe fort s’il ne recueille vite les fruits de sa clairvoyance. Une mention est due aussi arts cuirs de M. Be-nedictus , qui trouve moyen de déployerdans une voie moins sûre, et tirelire semée de fondrières, une fantaisie assez personnelle et par moments heu- ll°Qu » reuse. Ses objets se distinguent d’ailleurs de torts les autres cuirs par une technique com-plexe qui le conduit à des effets somptueux. Et voilà. d’en oublie sans doute. Que ceux-là ne m’en veuillent pas. Le salonnier peut dire en regardant les régiments d’ar-tistes, face à lui : « Ils sont trop ! G. M. JACQUES.