L’ART DF COR ATIF BONNY point parler. Toutes les banalités habituelles en cet art se sont données rendez-vous au Salon. Quel plaisir on peut trouver à pos-séder ces choses sans idée, sans distinction, sans saveur, sans goût, sans rien, je l’ignore. Mais c’est de l’art! Quelques travaux en métaux ont un mé-rite relatif. Il y a un plat en acier repoussé de M. Maillié (reproduit), qui est un objet intéressant par le parti que l’auteur e su tirer de ce froid métal pour un but qui semble d’abord incompatible avec ses apti-tudes. Il y a un balcon dessiné par M. Schœll-kopt, dont l’esprit n’est pas, à mon avis, celui qui convient au travail du fer, mais dont le tracé est ferme et non sans in-vention, et l’exécution par M. Robert, le maitre ferronnier, fort belle. Il y a quelques appareils d’ùclairage de M. Majo-(EN COLLABORATION AVEC G. LEMAIRE) relie, de valeur illégale, et dont l’un, en fer (reproduit), a de la saveur. Puis, les vases de M. Lucien Gaillard, reconstituteur de l’admirable fonte japonaise après de patientes recherches (cela a été expliqué ici l’année passée); j’admire le métal, mais je préfére-rais des formes moins japonisantes, puisque ce n’est pas à des bourgeois de Tokio, mais à vous et à moi que ces objets s’adressent. Et enfin, quelques-uns des travaux. de M. Le-lièvre, particulièrement un calice fait pour M. Poussielgue-Rusand; il y a dans ce ca-lice une idée qui n’a pas traîné partout, une idée qui est une idée, et l’auteur l’a dé-veloppée avec habileté et distinction. Mal-heureusement, il semble que M. Lelièvre ne fait pas de telles trouvailles tous les jours. Passant à la céramique, nous la trouvons assez peu représentée. En revanche, ce peu BONN,: I DO FIND ART DOC