JUIN 1902 H. BIEUVILLE VASE DE BEAUVAIS Mais cette période presque uniquement commerciale, qui rompait si violemment avec les habitudes de la Manufacture, est en traita de s’achever. Déjà, l’année dernière. la Manufacture avait pu envoyer au Musé, Galliéra, dans la petite salle qui lui a été .réservée, toute une série de pièces que l’on ne connaissait pas encore ; et Port vient aujourd’hui d’accorder au Musée des Arts Décoratifs des pièces importantes qui inau-gureront prochainement, au Pavillon de Marsan, les premières salles du nouveau local attribué au Musée. • La Manufacture reprend donc son ar-deur de recherches, et nous groupons ici aujourd’hui quelques-uns des produits les HENRI GROS plus caractéristiques de ses dernières four-nées. Certains d’entre eux montrent un pro-cédé nouveau de couvertes mates, que l’on avait étudiées d’abord pour les grès, et qui, associées aux couvertes brillantes de la por-celaine ou au mat du biscuit, produisent des effets de finesse extrêmement délicats : citons le vase à quatre anses et la coupe de M. Sandier, l’assiette découpée et le vase décoré d’ombelles de M » Bogureau. Ces couvertes mates fournissent d’heu-reuses ressources pour la coloration des è pi ces sculptées, auxquelles elles conser-veront toute la’ distinctions de la porcelaine. Un service à thé, dû à M. Kann et inspiré par les racines du fenouil. de rnérne qu’un ta5 VASE EN Guis