JUIN 1902 l’ensemble du Salon de la Société Nationale in-dique du moins, comme on vient de le voir, toute la persévérance désirable. Il indique aussi certaines tendances assez accentuées art groupement des idées et des théories. Ceci posé, l’unité d’inspi-ration et de tendances abdutira-t-elle à l’unité de style ? Réalisera-t-elle la formule d’un style mo-derne? Faut-il le désirer? Ne trouverions-nous pas des joies plus variées, plus intéressantes, dans la libre envolée des idéals, et ne pourrions-nous nous satisfaire de voir le goût et le sens de la beauté s’associer un peu plus chaque jour arts choses, aux objets qui trous entourent ? Autant de questions que chacun résout à sa manière, mais qu’il n’est pas, je crois, encore temps de trancher. L’art s’était détaché de la mai-son et de l’objet usuel; il y est revenu, apportant avec lui un désir de logique et de claire sagesse dont nous étions aussi presque déshabitués : voilà ce qui est certain, voilà ce qui est tangible, et il nous a suffi aujourd’hui de le constater. Nous en MARIUS MICHEL ‘117 RELIURE E. LENOBLE RELIURE trouverons des preuves nou-velles, le mois prochain, au Salon des Artistes Français, et peut-être cela nous mènera-t-il un peu plus loin dans les conclusions. Ésuffi: SEDRYN. LA RECHERCHE D’APT EN PHOTOGRAPHIE LPhoto-Club de Paris vient d’organiser dans sa salle des fêtes une exposition de photographie des plus curieuses, car elle a résumé en ses deux cents épreuves le résultat de dix années d’un travail d’art inconnu de la plupart du pu-blic et qui tend tout simplement à fournir au tempérament ar-tiste, développé par une éduca-tion appropriée, un moyen d’expression en dehors du des-sin. Les termes artiste photo-graphe et photographie anis-