lesquelles tout souci d’art et toute volonté de créer suivant une vision per-sonnelle et conformément à l’impulsion d’une sen-sibilité sont relégués bien loin. Cc qu’il convient c’est, pour flatter l’amour-propre des professeurs chargés de décerner les médailles, de se montrer élèves respectueuxet sages, de tenir compte des le-‘;011S reçues, et surtout de ne joutais faire étalage de quelque don original. De là ces grands ta-bleaux qui encombrent les salles, et oh tant d’ac-tivités se dépensent si-inutilement. Hâtons-nous de les oublier, de quel-que nom qu’ils soient signés. En un temps qui a produit un Puvis de Chavannes et un Besnard, voici des hommes qui s’acharnent à de grandes compositions, à des peintures murales, sans L’ART DÉCORATIF C. H. DUPAU AUTOMNE. avoir compris qu une oeuvre de ce genre n’est pas un tableau de chu udet, et qu’elle est soumise des lois po-Htives, les-quelles ne set ransgres-sent pas im-punément. Ils font grand et ce-la leur suis fit; quant à chercher l’harmonie générale l’é-quilibre lu-mineux que l’on deman-de à une toile déco-rative , ils n ‘en ont cure. Voici heureuse-ment une belle excep-A. V. THOMAS l’ANNEAU HECORATIF POUR L’HOTEL DE VILLE DE TOURS 100 Lion en la