L’ART DÉCORATIF vent leurs droits dans les appartements par-ticuliers, dans les chambres à coucher, sur-tout dans celles destinées aux femmes. Il en est une dans une harmonie de vert-jaune infiniment doux et de mauve, avec une frise de larges pensées en deux tons violacés. Il en est une autre dont le décor est en toile bleue, avec applications de nénuphars blancs. Je veux appeler l’attention sur deux autres chambres : l’une destinée au maître de la maison, extrêmement sobre, avec un solide mobilier de frêne. L lit ayant à por-tée une lampe pour lire et une tablette pour poser les livres ; les rideaux y sont de grosse toile blanche encadrée de bleu, et portent des applications de fleurs épanouies, d’un rouge sombre. La seconde chambre, faite pour un jeune homme, est conçue en couleurs très vives, puisque les peintures y sont d’un rouge vermillon et que les meu-bles sont de chêne teinté vert. Les motifs sportiques ont fourni le thème de la déco-ration : les rideaux sont décorés d’entrelacs linéaires inspirés par les raquettes de tennis, les fouets et les mors de chevaux ; et tout autour de la pièce se poursuit une frise alerte de chiens courants. Nous n’en dirons pas davantage pour mon-trer dans nos inté-rieurs la pé-nétration de la décora-tion et de l’ameuble-ment , et pour indi-quer cum-ulent les as-pects peu-vent être divers. Ces simples a-perçus suf-fisent pour faire décou-vrir ce que l’on peut ap-peler la spsy-chologie des chambres s dans une de-meure. GuSTAVE g SOULIER. BUFFET « I