L’ART DÉCORATIF se dégage. Notons encore les grands rideaux des fenêtres qui tamisent une lumière d’un rose chaud et franc ; et le couronnement même de ces rideaux, où la ferronnerie encadre des motifs de vitraux, danseuses Laie Fuller figurées par des verres opalins, en accord avec l’hahmonie vaporeuse et féerique du décor. Les bois d’acajou donnent la note la plus profonde de la symphonie; et au fond de la pièce, au-dessus de la cheminée, pour donner encore plus de prolongation et d’in-tensité, pour ainsi dire, à cette vision de revu, tin vitrail transcrit de nouveau,- mais de (acon plus vibrante, le thème des bois au couchant. Ou peut dilllc i lumens se représenter la séduction persan te Je ce salon, soit que x ait pénétré, soit mente qu’on y jette les VeLls par les portes qui le font commu-niquer avec le premier salon. On se trouve en vérité plongé dans une harmonie enve-loppante et reposante. Il est à regretter que le public ne puisse etre admis à contempler de tels ensembles ; l’exemple serait décisif et parviendrait à montrer ce que peut etre notre art contemporain dans l’aménagement domestique. Les expositions des arts appli-qués ne devraient exister que pour mettre sous les yeux des réalisations équi cu lentes, et malheureusement elles n’y parviennent pas suffisamment : ou bien elles ne nous montrent que des éléments de décoration inté-rieure fragmen-taires ou trop incomplets ; ou bien l’artiste s’est exclusivement préoccupé de faire une œuvre d’exposition c’est-à-dire in-appliquable à la réalité pratique, parce qu’elle reste en dehors des conditions d’architecte re ou de prix nor-males. Or , dans toute cette Ms-. tallation de chà-teau, on s’est pre-m ièrement ef-forcé d’obtenir le plus grand agrément pos-sible par des moyens simples. Le raisonnement et la couleur ont été les grands metteurs en oeuvre ; aussi l’exemple est-il tout à fait luté-I Fr En BOIS DIt rossant. FIND ART DOC