L’ART RT DÉCORATIF sûr s’associe à l’art le plus spirituellement ingénieux. Déjà, en des objets en cuir signés de son pseudonyme Ephy rr, ]).P, la comtesse Lovatelli montrait un esprit très personnel, éloigné du banal autant que l’excentri-que. Les coussins que nous reproduisons aujourd’hui sont une manifestation éclatante des mêmes qualités, et au charme de l’inédit ils joignent encore celui qu’apporte avec elle toute etivre vraiment féminine — fémi-nine par la pensée autant que par l’exécution. Les motifs décoratifs de ces coussins sont en peau découpée, fixée sur un fond uni, et sertis de broderie assortie. Les coloris, pour le motif principal, sont le plus souvent WN111,SI: COUSSIN Brod erie peau recherches de formules décoratives dans des voies nouvelles. J’ai réservé pour la fin une nouveauté qui, à dire vrai, ne se rattache qu’indirec-tement au sujet de cet article, quoique ce soit ici qu’il est le plus naturel de la pré-senter. Il s’agit de fines peaux de daim, dé-corées d’applications brodées de méme peau teinte en différents tons. Entre les mains d’une artiste délicate, le cuir ainsi mis en oeuvre a fourni la matière première de ra-vissants ohicts, en lesquels le goût le plus y. it4 ;)dirk rd et 1,1411′ (cum-rEssr: LOVATELLI; choisis dans les teintes délicates et s’har-monisent délicieusement avec le fond gris ou blanc. Ainsi, le coussin aux hortensias montre une heureuse harmonie de bleus et de gris, soutenue par le vert profond des feuillages; ailleurs, un mince filet d’or cerne le contour des blancs narcisses. Ce sont partout les mêmes ressources de tact et de haut goût déployées avec un égal bon-heur, partout la méme grâce, le méme art charmant, et si sûr, dans la composition. Un peu de cette simplicité magnifique se marierait exquisemem à la richesse des bro-cards et des soies dans le luxe d’un boudoir de grande dame. 40 E11111.1., SEDEVN. FIND ART DOC
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