AVRIL 1902 relier pour les travaux oè la matière respectée mua conservé son aspect, sa souplesse, son charme particulier. Cette matière est assez belle pour n’être pas défigurée, quel que soit son emploi. Le cuir n’a rien à gagner à prendre, sous les peintures et les vernis, ltr ESSE LUSClLI) COUSSIN Broderie peau sur peau ‘obtient des effets multiples en combinant avec un fond d’étoffe ou de métal, ou un fond de cuir d’une nature différente, un motif décoratif en cuir découpé à jour, et dont la surface a pu, par surcroît, être ciselée, gravée ou repoussée préalablement. Le cuir se colore par les teintures ou la peinture ordinaire ; il se patine par les acides et s’orne à volonté de gemmes appli-quées par collage ou maintenues par des montures spéciales. Je n’insisterai pas sur cette partie du travail décoratif, qui a fait l’objet de précédents articles ; mais je n’hé-siterai pas à témoigner de nouveau ma préfé-‘,PH,’ (COMTESSE LOVATELLI, COUSSIN l’aspect du bois ou du métal. Les vrais artistes n’ont pas besoin, du reste, qu’on Les mette en garde contre des erreurs de ce genre. Quant aux débutants, aux amateurs désireux de créer œuvre belle et durable, ils feront leur profit des conseils de M. Eug. Belville, dont l’ouvrage leur est, de tous p oints, recommandable. A l’appui du rapide examen qui précède, le lecteur trouvera ici une dizaine de reproductions d’oeuvres récentes, qui donnent une idée du degré de personnalité que le cuir œuvré peut refléter, suivant le talent de l’ar-tiste qui l’a décoré. A côté des oeuvres excellentes de MM. Eug. Belville, Clément Mère, Serrurier et de Mme R. Sergent, on appréciera les jolies qua-lités de dessin des cuirs de M. F. Waldratf, un tout jeune artiste, et l’ori-ginalité de celui de M. Fol-lot, qui s’applique aux NP, MARCELLE CHAMPS SIËGE, VACHE REPOUSSÉE 39