L’ART DECORATIF NI— RENÉ SER,IN fan aisie qu’on pourrait appeler r les bibe-lots usuels Ce n’est pas là que le cuir a pu révéler toutes ses ressources, et c’est par là, au contraire, qu’il pourrait péricliter en-core, comme péri-litent toutes les modes. Ces choses dites, il faut reconnaitre, néanmoins, que les dernières années ont vu naître quelques applications plus larges du cuir artis-tique. MM. Grasset, Félix Aubert, Tony Selmersheim, ont donné des dessins de tentures murales. Le meuble a été orné sobrement de cuir par MM. Belville, Serrurier, Bénédictus, par Alm, Fanty-Lescure, etc. Un autre ar-tiste remarquablement (loué, M. Clément Mère, faisait récemment entrer le cuir dans la décoration du sanc-tuaire. Il y a eu bien d’autres exemples encore, et je n’en cite quelques-uns qu’en vue d’indiquer la variété des orientations chez chaque ar-tiste, suivant son tempéra-ment. Il y, attrait de longues considérations à formuler, en outre, sur les procédés par lesquels de vrais déco-rateurs, possédant parfaite-ment la technique du cuir, arrivent à mettre en de tels travaux autant de personna-lité que dans une peinture ou dans un dessin ordinaire. Quelles différences , par exemple, entre des œuvres de MM. Bénédictus, Prouvé et Clément Mère L’un in-cise et découpe la peau avec CEINTURE, VEAU REPOUSSE une originalité nerveuse, précise, et mite d’accent ; l’autre sertit dans un souple et vi-goureux repoussé des couleurs dérobées au plumage somptueux de quelque oiseau des îles; le troisième donne un modelé doux à des profils pensifs que la magie des patines rehausse ensuite de coloris curieux et pleins RPs. RENÉ SERGENT 36 COUSSIN, MAROQUIN PYROGRAVÉ FIND ART DOC