L’ART DÉCORATIF borne-fontaine, une boite aux lettres ou un avertisseur d’incendie. La fécondité à peine croyable de l’artiste, l’originalité oh tout, même les dernières hardiesses, reste acceptable à force d’aisance de l’imagination, ne par-viennent pas à sauver cet objet d’art de l’en-nui d’une silhouette morose et de l’absence de signification. La pendule de M. Landry est tout en bois sculpté. La silhouette est assez agréable ; elle le serait tout à fait si l’étude eût été un brin plus poussée. Les aiguilles en cuivre doré se détachent en clair sur le bois sombre du cadran, rendant l’heure très lisible. Dans un genre tout différent, les pen-dules de M. Fr. Fischer (de Vienne) sont d’agréables bibelots, dont le seul tort est de faire joujou de la mission qu’ils prétendent remplir. Ces objets sont en terre cuite très fine et revêtue d’une patine très douce, COI-leur chamois ; la matière est agréable à l’ceil et se prête, dit-on, aux travaux les plus variés. Il me reste à exprimer l’espoir que quelque bon artiste, s’emparant un de ces jours du cartel commun qu’on voit dans les brasseries, et qui est le meilleur de tous les types d’indicateurs de l’heure, en fasse un objet propre à faire figure au salon, dans la salle à manger, dans le cabinet de travail, sans perdre de vue que la pre-mière loi de l’instrument, c’est de dire qu’il est là pour montrer l’heure, et rien d’autre. O. OCRDEIL. LE CUIR F.O. lui? – Oui! Ce martyr insiste. Ce rustaud devenu faquin proteste. Vous Paviez assez vu, peut-être ? Pour peu que vous soyez tante ou marraine, oncle ou grand frère », on vous a certainement infligé en ces derniers temps le porte-cartes aux violettes, le buvard aux orchidées, la liseuse cise-lée, repoussée, maquillée, fardée, peinte : — Mon oncle, an petit cuir d’art. C’est l’o=uvre de votre nièce… Hélas ! — et la reconnais-sance coûte cher, par le temps qui court. Un oncle n’est ja-mais ingrat. Il le prouve en ajoutant l’éloge enthousiaste à la générosité. Et c’est un en-couragement de plus au re-doutable R amateurisme du cuir. Pauvre cuir. Pauvres oncles Mais qui donc a commencé? N’en doutez pas, c’est le cuir lui-meme. A lui toute la faute! Souple, ductile, malléable, do-cile à l’outil, accueillant au pinceau, toujours prêt à se plier au caprice décoratif du premier-venu, il appelait lui-même ce premier-venu, — le-quel se nomme légion, comme l’on sait. Il a suffi qu’un groupe de chercheurs se préo-ccupat, il y a quelques années, IR SERRURIER PARAS. EN CUIR REPOUSSE 3 FIND ART DOC