AVRIL 1902 ne% ;à► iee 4b, te% wgeg 4reie* • e;01 4.4e-ye — – HORDURE AU POCHOIR (ŒILLETS) LES PAPIERS DÉCORES DE G. SERRURIER Lquestion des papiers de tenture reste tou-jours une des plus importantes dans le domaine des arts décoratifs, car il est bien certain que ce qui constitue le décor mural des appartements où nous vivons contribue pour une grande part à don-ner leur caractère à nos intérieurs. Le décor mural et le mobilier, voilà les deux parties essentielles des arts appli-qués, des arts destinés à embellir la vie et à la servir; car la constitution de notre demeure reste le premier de-voir de ces arts. Pour aujourd’hui, nous voudrions ouvrir quelques aperçus sur le moyen de revêtement qui es en somme le plus couramment usité aujourd’hui, c’est-à-dire sur le papier de tenture, en appuyant nos considé rations sur quelques papiers nouveaux que M. Serrurier met en exécution et qui sont non des papiers peints au sens commercial, c’est-à-dire colorés et imprimés à la machine ou à la planche, mais des papiers décorés au pochoir, à la main, sur un fond uni. Tous ceux qui ont cherché avec un goût raisonné des papiers peints pour leur propre appartement ont été à même de constater la pénurie de bons modèles dans la production in-dustrielle de notre pays. Tout le monde, en effet, ne se contente pas, au gré des marchands, d’un semis de bouquets épars sur les murs, même si pour affec-ter un caractère dit « moderne,, ce sont surtout des iris, des pavots ou des nénuphars qui dominent dans ces ger-bes, et si les pétales s’y développent avec une envergure exagérée. On a depuis peu de temps réussi à faire exé-cuter chez nous quelques frises intéres-sautes, dues in des artistes délicats tels que M. Du frêne ou M. Lovatelli ; mais le s mai-sons les plus importantes restent encore ré-)14›,,w- (d/;;;.? N DECORA,ON AU POCHOIR (VIGNE, 9