MARS 1902 datent de l’époque impériale romaine. On se rappelle, en particulier, ces coupes ceintes d’une couronne, très puissamment modelée dans le métal, d’olivier ou de laurier : ne pourrait-on pas se faire illusion sur leur compte, et les attribuer à la renaissance ita-lienne, — ou même à notre art de ces der-nières années; — et je sais que l’erreur IVOIRES, POINTE DE FLÈCHE (Collection même a été commise au profit de nos contemporains, et qu’un amateur, qui n’était pas sans éducation, en avisant des copies dans une exposition récente, en loua le charme imprévu et la nouveauté d’esprit. Je pourrais citer d’autres exemples, sur lesquels notre •perspicacité aurait le droit de Hayashi) GARDES DE SABRE s’égarer sans être taxée d’ignorance : d’époque en époque, chez les cerveaux créateurs, il se rencontre vraiment une similitude d’orienta-tion, une identité de situation vis-à-vis de la nature inspiratrice : l’art nouveau véri-table est un art éternel. Et de fait, en présence des objets japo-249 30