L’ART DECORATIF ?•5(Q’;*77(17. Cil PLU,IEI ET SON) SELMLPSIITINI sur la paroi, au lieu d’un lambris plein, des zones longitudinales. Au-dessus des portes et des fenêtres, ces tablettes règnent encore, en sorte que toute la salle à manger se trouve vraiment comme entartrée d’un meuble continu. Il est d’autres pièces de la maison qui ne nécessitent pas à un égal degré cette abondance d’armoires ou de places réservées aux poteries, aux assiettes, aux services d’ar-genterie. Nous pouvons voir encore, cepen-CH PLUMET ET TONY SELMERSHEIN SALON dant, comment MM. Plumet et Selmersheim tirent parti des surfaces qui leur sont confiées, et savent maintenir le lien archi-tectural entre les meubles mobiles, si l’on peut ainsi dire, et le décor immuable qui les encadre. Dans ce vestibule, par exemple, qui com-prend le départ de l’escalier, on voit le rôle décoratif important joué par les portes, la partie de boiserie et celle de vitrail ; la parenté devient évidente entre elles, l’escalier même et les meubles. Tout en se préoccupant de ménager dans leurs salons des coins intimes, des centres divers se prêtant aux groupes dispersés, arts conversations particulières, les mêmes artistes se soucient encore ici d’un caractère archi-tectural d’ensemble. La cheminée, qui est en tout lieu de réunion un point capital le foyer, dans torts les sens du mot — devient un véritable meuble, donnant asile à des bibelots choisis, aux objets que l’on aime avoir sous la main; les panneaux de tenture restent sobres, de manière à bien relier les parties diverses ; et nous voyons, sur l’un des croquis reproduits, comme ils s’encadrent ingénieusement d’arceaux de boiserie, éta-blissant encore la parenté avec la matière même du mobilier. t94 FIND ART DOC