FÉVRIER 1902 riumEr ET TONY SELMERSHEIM il n’est évidemment pas nécessaire que toute la pièce meubles, tentures et tapis — se tienne dans une tonalité uniforme ; mais il n’y faut pas non plus trop de couleurs di-verses, et elles doivent être soumises à une loi d’accord que l’on doit percevoir tout de suite. Mais cette sobriété même de formes et de couleurs ne suffit pas pour assurer l’unité que nous recherchons. Nous avons parlé de corrélation entre le mobilier et la décoration murale : MM. Plumet et T. Selmersheim l’obtiennent très heureusement en incor-porant, pour ainsi dire, cette décoration des murs dans le parti des meubles, ou si l’on COIN DE SALON préfère, en faisant entrer les meubles dans la décoration murale. Deux dessins de salles à manger nous en doraient un exemple tout à fait palpable ; en effet, il ne serait pas juste de dire seu-lement que les meubles essentiels sont rangés contre le mur, comme il en est d’ordinaire. Il y a un degré de plus dans l’intimité et la pénétration du revêtement mural et du corps des meubles. Les buffets, la cheminée — sur-montée elle-même d’étagères — se poursuivent autour de la pièce et se trouvent comme continués et reliés entre eux par les tablettes placées en bordure, au-dessus des montants de boiserie qui s’élèvent des plinthes, traçant CIL PLUMET ET TONY SELMERSHEDI HALL ET DEPART D’ESCALIER