L’ART DÉCORATIF A RENOIR son désir et de toutes ses aspirations le réalisme de Manet, les simplistes et viru-lent, déclarations de Courbet: s 0, peint ce qu’on voit, et je ne peins pas d’anges, n’avant jamais vu d’ailes au dos d’un Imuunc.. ; elle peut repenser à l’Angelico, aux Siennok, au reve sombre de Rembrandt et aux hallucinations sublimes de Turner, parce qu’elle n’est plus en face des tableaux de Robert-Fleury et des sarcasmes des cri-tiques taxant de pornographie le Déjeuner sut’ l’herbe. Mais si l’oeuvre polémiste et réactive de l’impressionnisme nous inspire aujourd’hui une sympathie très vive sans limiter notre idéal, et par conséquent sans condamner cc libre mouvement à laisser derrière lui des poncifs, si ses représentants eux-mêmes se sont ingéniés par l’extrême variété de leurs tempéraments à ne donner que des exemples et à empêcher leurs jeunes successeurs de tomber dans l’étroitesse de l’imitation et du discipulat, si nous avons vu les intelligents LA ROUTE DE VERSAILLES A LOUVECIENNES s’en inspirer sans les démarquer, et leur rendre le plus noble hommage en cherchant, comme eus et à part d’eux, des routes nou-velles, tandis que seuls quelques médiocres s’en tenaient à les recopier, aussi docilement qu’ils eussent copié Cabanel, du moins l’in-novation technique des impressionnistes, loin de vieillir, s’enrichit tous les jours de nou-velles applications, et l’analyse de la lumière restera leur gloire, influant capitalement sur le tableau aussi bien que sur la peinture dé-corative. Par sa noble énergie, par sa fière pauvreté, par sa lutte loyale coutre une opposition haineuse qui l’a poursuivi jusqu’à Centrée du legs Caillebotte au Luxembourg, par son immense production, par le libé-ralisme de ses idées, par son amour de la nature, par son respect du caractère des objets et des êtres, par sots ardent désir d’exprimer la vie et de la délivrer d’Une allégorie et d’un symbolisme ou l’académisme la figeait sans atteindre à la beauté idéologique des Primitifs, enfin, par le nombre de ses chefs-’74