L’ART DÉCORATIF 1..11%11 d’instruction artistique pousse les médiocrités en masse vers l’art et développe leur savoir-faire de manoeuvres appliqués; elle ne fait pas naitre les talents, qui seuls engendrent le beau. Employées ensuite par l’industrie, ces médiocrités donneront, donnent déjà au public des objets banaux d’une autre ba-nalité que ceux d’auparavant. Le produit des écoles, c’est le ressassement de formules préférables peut-être aux apçiennes, et ma-niées plus adroitement : c’est-à-dire pas grand’chose, car tout ce qui n’est que répé-tition lasse vite. La beauté pure d’alliages vulgaires ci la nouveauté dans la beauté ne peuvent cmil que directement des hommes doués pour la créer, et ces hommes, les vrais artistes, sont et resteront en petit nombre. Ils sont d’ail-leurs impuissants, livrés à eus-mêmes, à ré-soudre le problème économique de l’affecta-don de lettes dons att bien de tous. C’est it l’industrie, agent de diffusion de ces dons. qu’incombe cette solution. Une meilleure organisation des rapports entre elle et les artistes, tout est la. C’est par rinstittpiop d’un modus rircnd honorablc ci prlitable pour les deux parties également que le beat, dans l’objet se généralisera, et pas autrement. Jusqu’au jour où l’industriel demandera le modèle au bon artiste, rien qu’au bon artiste, et où le bon artiste pourra sans déroger composer l’article commercial, rien que l’ar-ticle commercial, on n’arrivera qu’a garnir les musées de quelques pièces de plus et li-vrer au public une marchandise d’une bana-lité plus variée qu’avant. Evidenunent une revue de caractère gé-néral comme celle-ci ne peut entrer au vil d’une question si complexe. Mais au moins peut-elle et doit-elle constater chaque pas tait en avant dans le juste sens, et l’encou-rager de ses éloges, au risque de voir la malveillance interpréter ceux-ci d’une manière racheuse pour elle. C’est ainsi qu’il est juste de reconnaitre que si beaucoup d’industries de la classe dite artistique, notamment la plus impor-tante de toutes, celle du meuble, ne donnent guère de signes d’amélioration, quelques-tau /avili iililIIIii