JANVIER 1902 BIJOUX NOUVEAUX 12 rapports de l’industrie et du commerce avec l’art m’ont toujours vivement inté-ressé. Je pense que nous n’en parlons pas autant qu’il faudrait dans nos articles, nous autres écrivains adonnés à l’étude de l’art dans les objets. Dans le but que nous pour-suivons, c’est-à-dire l’élévation du rang artis-tique des objets usuels d’une part, du goût du public de l’autre, les mobiles commer-ciaux et l’organisation de l’industrie dans ses côtés touchant à l’art ont une part excessivement imprtante; à tel point que si je ne craignais d’étre accusé d’exagéra-tion, je dirais que l’industriel qui pro-duira et le commerçant qui répandra ne fût-ce qu’une douzaine de pièces d’un goût irréprochable au prix OÙ d’autres inondent le marché de mauvaises feront plus de bonne besogne que toutes les écoles, tous les musées et toutes les revues d’art décoratif ensemble. .49 ATELIER DE G. DE FEURE ‘I, es instruments d’éducation, écoles, muscle:, revues, sont nécessaires. Mais leur effet n’est qu’indirect : ils contribuent à dé-terminer à la longue un état nouveau dans lequel les esprits ont une réceptivité plus grande pour la beauté. Quant à l’effet immé-diat, il est loin d’étre si bienfaisant qu’on parait le croire. La multiplication des moyens FIND ART DOC,,