L’ART DECORATIF En mettant à part la prédilection pour telle ou telle couleur de fond et l’esees-sive rigueur du mode d’application adopté par M. de FCLIre pour sa décoration pictu-rale ainsi qu’il en convient lui-même jc trouve une chose très juste dans ce prin-cipe. Voici. Pour jouir d’une décoration, il Mut en saisir le sens, se l’expliquer, en d’autres termes, sa perception implique un travail de l’esprit. parlant, une fatigue. La surface de couleur unie devant les yeux, c’est au contraire le repos absolu, la réduc-tion à néant de l’exercice cérébral nécessaire. L’état d’aise et de plaisir, c’est-à-dire celui LI Dol, propension à l’indolence et notre besoin d’activité quand même sont également satisfaits, sera provoqué par une décoration très lucide, très peu compliquée, oit tout soit perceptible très facilement, et n’occupant qu’une place modérée sur une grande surface unie. Le mode décoratif de M. de Feure répond à cette condition. 148 ATELIER DE G. DE FEURE Je ne veux d’ailleurs pas exagérer la va-leur de cette sorte d’argument. En matière d’art, la meilleure des raisons est c je l’aime ainsi parce que je l’aime ainsi e — à condi-tion d’avoir en soi ce je ne sais quoi qui tait qu’on ne se trompe…. qu’un peu moins sou-vent que les autres. O. Gmumc.