JANVIER 1902 PAL L BERCI. CARTON ON DE COUSSIN au delà d’une nuance d’ironie dans la ga-lanterie chez l’homme sain, se changeait en épouvante chez les jeunes artistes atteints .1u mal. La femme apparaissait à leur hanté comme un monstre effrayant, et lems hallucinations s’épanchaient en petites toiles terrifiantes, où, sur des fonds de flammes ou de rocs déchirés d’abimes, la femme-paon planait au sommet de monceaux de cadavres, de cranes, de fémurs, de tibias, tandis qu’au premier plan grouillaient des troupeaux d’hommes changés en crapauds, en pour-ceaux, enlautres vilaines bêtes. M. de Feure, qui fut de cette génération-là, passa-t-il par la crise t En dépit de quel-ques tableautins un peu farouches, et de cer-taine série des Femmes damnées de Beaude-taire, je crois plutôt qu’il ne fit que la côtoyer, et qu’au fond, ses théories sur éternel féminin„ voient avant tout dans la femme le prétexte d inia_c< purement décoratives, PAUL RUE,. CARTON DE COUSSIN dont une incomparable délicatesse de coloris relève encore l'étrange pittoresque. Qu'il la montre sous un jour un peu inquiétant, je crois bien que c'est affaire de pur dilettan-M". ELISABETH ERRER 4) FRISE Il