L’ART DECORATIF riche et prospère; elle dispose d’un matériel dont la perfection est admirable, et qui peut traduire par l’impression, par le tissage, par la broderie et par tous les autres procédés, toutes les conceptions de l’artiste, quelles que soient HENRI DI, WAROQUI1,1, ,r, J,S leurs difficultés. Dans ces conditions elle a le devoir de mettre toutes ces ressources au ser-vice d’un idéal aussi haut que possible. Le fa-bricant d’étoffes est en somme un éditeur, et un éditeur dont les productions s’adressent peut-être plus directement encore à la vie et l’esprit que celles de l’éditeur de livres. L’étoffe ,I 000ES EH! ID CARTON POUR COUSSIN décorée est partout: dans la maison, dans le vêtement, sur le meuble; elle se fait somptueuse pour le riche, cossue pour le bourgeois, modeste pour les humbles. Dans un cas comme dans l’autre elle est susceptible de beauté, puisqu’un dessin de niaitre se peut aussi bien interpréter par l’impression sur la cotonnade à quinze sous que par le tissage dans des soieries à cent francs le mètre. Ainsi toutes les raisons s’accordent pour amener l’industriel à se tenir en relations suivies avec de véritables artistes, pour accueillir et pour éditer leurs oeuvres: l’intérêt commer-cial d’abord, celui qui dirige toutes les ambi-tions et toutes les émulations de cet ordre; ensuite le sentiment d’un certain rôle d’inter-prète, de vulgarisateur, bien intéressant aussi, puisqu’il s’exerce vis-à-vis du public, de tous les publics. HENRI DL WAROQUIIT, 120 LAR ION POUR BANQUE: I’ D AN 101,,,