L’ART DÉCORATIF mais dans leur genre, ils sont remarquables et tout-à-fait jolis. e. H. E. HERLEPSCH.VALENDAS note claire jette la gaieté dans ce milieu de vie moderne. Nous voilà loin des lugubres vitrines en bois noir et des assombrissements voulus dans lesquels l’idée que MM. les né-gociants se font de la dignité de leur com-merce a l’habitude de s’exprimer. Comme décoration pour ces meubles, les bonnes pro-portions, les poignées en bronze, un soupçon de fouillure à la tête des montants: un point, c’est tout . . . et c’est ce qu’il fallait. Le soir, sous l’éclairage électrique du pla-fond (que nous représentons aussi, il n’est pas moins intéressant que le reste) l’aspect de l’intérieur est encore plus plaisant; avec les allées et venues des employés et des clients dans ce milieu confortable, d’une élégance de bon ton sans clinquant, celà donne l’im-pression d’un lieu vraiment de notre temps et de notre pays. Allez voir; celà vaut si bien la peine, que j’enfreins la défense de faire une réclame gratuite au négociant pour le dire. a. Un a pu lire dans le Ir ta de l’Art Dé-coratif un article sur le concours d’édicules d’accès aux gares du chemin de fer métro-politain de Paris. Nous reproduisons dans ce numéro les perspectives annexées aux plans présentés par M. Lewicki, architecte à Paris, l’un des concurrents. Les projets de M. Le-wicki conviendraient mieux à des localités de banlieue ou pour de petites villes qu’a Paris; La “Rookwood Pottery», à Cincinnati (Ohio) est née de l’initiative d’une femme, comme presque toutes les fondations artistiques de l’Amérique anglo-saxonne. Depuis 1875, la peinture sur porcelaine était devenue la dis-traction à la mode parmi les danses de Cin-cinnati. En I88o, l’une d’elles, Mrs. Maria L. Storer, mue par un sentiment artistique plus élevé, entreprit de créer une céramique locale dans laquelle seraient mises en valeur les propriétés caractéristiques des terres du pays. Ingénieuse, énergique et riche, elle y réussit, et le petit atelier qu’elle établit pour ses premiers essais devint en peu d’années une industrie importante, dont les produits furent remarqués du monde entier à l’expo-sition de Chicago. Les porcelaines de Rookwood sont carac-térisées par des couleurs d’un éclat sombre, rappelant celle des tableaux de Rembrandt. Lus bruns, les rouges et les jaunes sombres dominent. La beauté de leurs effets entraîna d’abord à des, erreurs; on voulut en tirer des tableaux au lieu de se borner à de simples décorations. 90 NGMAIZ lEe PriS. K Kb FeHekto 131E NCONV,10`.-s. H. E.,BERLF.PSCH-VALENDAS