L’ART DÉCORATIF *C Les sculpteurs achèvent les statues qui figurent bur les phones. L’allée centrale de ITsplanade a déja un aspect amusant aver ses moulures fantaisistes et le grand hémicycle ménage près du pont sur la gave a très belle allure. L’allée centrale sur les Champs-Elysécs va être dégagée dans quelques semaines. La disparition restes de Palais de l’Industrie n’est qu’une question de jours ; on attend que la chute des feuilles ad fait déserter les Champs-Élysées. Phis loin, sur le quai d’Orsay; les pavillons étran-gers, — la rue des Nations colle°, on l’appelait en 1878, — montent rapidement; l’Italie et l’Angleterre sont tees avancées. De l’autre côté du fleuve, le Pavillon de la Ville de Paris, le Palais do l’Horticulture en forme de serre immense, l’Aquarium, et le Palais des Con-grès qui rappelle las constations de l’Esplanade. Puma, le pont de l’Altnee, sui le quai de Billy, le Viens Paris de Robida, dont les croquis figuraient ait Salon dernier, s’achève ; il ne s’agira plus que de trouver des locataires et ce ne sera pas mince besogne, car il ne suffira pas de prendre des lien, naliers, il faut reconstituer un coin vivant de Paris, ses s moltiples professions. ces passerelles provisoires faciliteront la traver-s de la Seine aux promeneurs éloignés du Pont Alexandre III et du pont d’Iéna. A côté du pont d’Iéna, au bas du Champ-de-àlats, des constructions ultra-fantaisistes, d.is, LUI décor de féerie ce sont le Panorama vivant du Tour du Monde, le Palais de la Alen le, le Maréorama, le Ci-ma, le Palais de l’Optique où l’on verra la lune à cent kilomètres quand le ciel le permet-tea et en projection photog,raphique si le temps est couvert, enfin une multitude d’établissements en « crama / qui aideront le promeneur à vider son porte-monnetie avant de sortir par lavenue de Suffren, oit l’industrieprivée a groupé encore d’autres attractions : le Village ‘suisse, Paris en trio°, la Grande Soue, etc, En haut du Champ-de-Murs, contre la grande Salle de Fêtes (eu t, des machines) sera le pa-lais de rElectricité qui réunira trois ‘,menéeos / de premier ordre et que l’on croit appelés à faire sen-sation le feu d’artifice électrique, formé par des milliers de lampes à incandescence, le cinemato• graplm géant et les nouvelles fontaines lumineuses pour lesquelles on a découvert des combinaisons de feux tourbillonnant et montant en spirale dans la r/plonne d’eau d’un effet certain. Ajoutons qu’en f000, notre promenade pourra se faire par deux moyens de transport chemin de fer aérien et le plancher mobile, sans compter une partie du chemin de fer des invalides aux Mouli-neveux et les transports à bras d’hommes, pousse-pousse. etc. Il y aura en outre une station du ;Métropolitain à la soma des Champs-Elysées. C’est dire que l’Exposition prochainC sera im-mense et d’un aspect merveilleux ; les visiteurs croiront vivre. un rêve: des Mille et une Nuits et por-teront dans tout le monde le récit des spectacles inoubliables que la ville de Paris leur aura donnés. LA TOILETTE DE PARIS Paris se rajeunit en vue de l’Exposition, on ne voit que peintres et décorateurs travaillant aux magsins et aveu façades des anisons. Lesa échafaulages qui se dressaient depuis plu-sieurs années devantcertains monuments privilégiés ont disparaître ; le pavage en bois est en voie de v releetion partout oit s achève le métropolitain. Le gares de l’Est et Alontparnasse s’agrandissent considérablement pour déverser plus rapidement les milliers de voyageurs qui vont venir. La nouvelle gare d’Orléans (Cour des Comptes) monte comme par enchantement, car une armée d’ouvriers y travaille toute la nuit àla lumière electrique.Elle sera distante de quelques cent métres seulement de la gare des Invalides ; elle la rejoin-dra dans quelques années. A la place Saint-Michel, la ligne souterraine rencontrera la nouvelle station terminus du che-min de fer de Sceaux qui s’arrêtait a le place Médicis. Les architectes et les ingénieurs promettent tous d’être prêts avant le 15 avril. Que d’inaugurations et que de discours en perspective ! GEORG VS II SNS. EMBOUAGES POUR RELIER LES DEUX EllEMIEllen VOLUMES DE ai L’ART DÉCORATIL rsRs SPÉCIAUX Deus emboîtages en toile : francs. tin seul (désigner le ou 2 SeR111.) : 3 fr. (Ajouter 50 centimes pour le port) Adresser lettres et mandats aux bureaux de L’Art Décoratif, à Paris et à Liège. LA CRITIQUE nt r- ‘7″/; ST ors ARTS DE LA LITTERATORE —1Les Maîtres de la Carte W îîestale îrî-îîe 7-j’iè « Mi »), 7-5>ie NOTRE AGENCE POUR LA BELGIQUE Deouis le m’octobre, notre Agence générale pour la Belgique est transférée : RUE CULA Y, 4, A LIÈGE Tout ce qui concerne le service commercial de l’A rt dévora eu Belgique (abonnements, paye-ents, demandes de numéros, services des libraires) devra done être envoyé a cette nouvelle adresse. 52